Safran pour les annexes.
…Pour que l’annexe ne parte pas à la dérive…
Bonjour, lorsque nous pêchons la carpe, il est des conditions de sessions qui demandent de faire suivre toute une intendance assez lourde. Surtout les sessions durant plus d’une semaine, parfois 2 et plus… Il faut impérativement être prêt à parer à toutes éventualités. Ce qui sous entend, par exemple, toute la nourriture, les appâts, l’eau (bien qu’un filtre adapté, peut permettre d’utiliser l’eau des lacs), etc.
Dans ces cas là, nous avons pour habitude d’amarrer deux zodiacs entre eux, pour cela nous avons plusieurs possibilités. Une façon assez rare est d’amarrer, solidariser les deux esquifs. Le principal (le plus grand) chargé, à l’avant et le second pouvant accueillir le/les pêcheurs, et servant de « pousseur », tel certains « trains » de péniches observés dans les voies navigable à grand gabarit.
Attention aux « coups de tabac » sur les grands lacs, ils peuvent s’avérer problématiques, et rendre les déplacements dangereux !
Nous avons la façon « classique » qui est généralement utilisée par les marins d’eau douce que nous sommes, c’est-à-dire le grand navire tracteur en tête, et la remorque pleine amarrée avec un bout plus ou moins long. Il s’agit aussi d’être en sécurité, car un bateau surchargé peut devenir une vraie piscine et verser, si les vagues deviennent trop importantes (voir les lacs types Salagou, Biscarosse, Parentis, Montbel, Ganguise, Caramany, Saint Cassien, Sainte Croix, Forêt d’Orient…etc) il peut devenir hasardeux de circuler d’une rive à l’autre dans ces moments là.
Je vous propose un aménagement sommaire de votre annexe. Cet aménagement à pour but d’éviter la dérive du bateau par vent latéral, ou vent arrière. Sa mise en œuvre doit être simple, un tournevis devant être le seul outils.
Comme matériel, il faut, une planche en bois (avec rainure et languette) d’au moins 110 cm, 4 équerres de type fixation pour meuble mural « Ikea ». Avec 4 vous mettez en place une bonne assise, et un maintient dans l’axe de navigation, idéal. les quatre équerres servirons donc de fixation pour l’ensemble. Quatre vis en acier inoxydables seront mises à demeure dans l’arrière du tableau arrière et serviront de point d’attache des fixations.
Bien-sur le tableau n’est pas traversé par la visserie, et les perforations sont bourrées de graisse siliconée, avant la mise en place à demeure des vis. Ajoutons que ces perforations sont faites bien au-dessus de la ligne de flottaison.
Répartir les charges…
Une fois en place, il n’y a plus qu’à charger « la mule », que le vent soit latéral ou par vent arrière donc, plus de souci, il suffit de garder le cap.
Voici un autre accessoire permettant d’augmenter encore la sécurité en navigation, perdre de la manœuvrabilité, peut être le point faible qui peut faire chavirer une session de pêche…
Après avoir pût tester cette modification, en conditions réelles de plein vent avec fortes rafales, je peux dire que la pratique confirme la théorie. L’annexe tractée, a bien tenue le cap par fort vent arrière, sans dévier, d’un côté ou d’un autre, ce qu’elle faisait auparavant, obligeant à des corrections de trajectoires plus ou moins importantes.
Demandant donc pas mal d’énergie, de concentration, et de perte de temps à tenter de garder une trajectoire maîtrisée.
Comme le disait R. Hutchinson ; « Il faut savoir perdre du temps, pour en gagner »… Ici nous prenons 2 à 3 minutes pour mettre ce safran en place, ce n’est rien comparé au temps que dure une session, et les déplacements qui en découlent.
Ajout 2022:
Par la suite, j’ai fini par fixer à demeure ce safran, aucune gène particulière, plus aucune mise en place à faire en arrivant à la pêche. Pour ce faire, je l’ai fixé avec de la boulonnerie en acier inoxydable (marine), percé des trous dans le tableau arrière, rempli ces trous de silicone (pour étanchéifier le passage du bois d’un côté comme de l’autre), passé les boulons, mis les écrous, et voilà, le tour était joué. Cela fait plus d’un an que je l’ai fixé ainsi, et je n’y ai encore trouvé aucun inconvénient.