La sécurité à bord du bateau – du zodiac
Après ma mésaventure de 2016, où mon bateau avait coulé, je me suis rendu compte du peu de cas donné à la sécurité par mes contemporains.
Il n’est pas rare de voir sur les réseaux, des images de types navigants sur des bateaux surchargés, pas forcément en poids mais avec des volumes tels, que la moindre vague pourrait faire verser leurs esquifs…
Je passe sur ceux qui naviguent en cuissardes sans gilet de sauvetage non plus…
Certains avec leurs enfants, sans gilet, et même avec cuissardes à bord, on aura tout vu…
La base de la sécurité à bord est bien le gilet de sauvetage, il existent beaucoup de formulations. Du plus simple en tissus coloré orange fluo intégrant des pains de mousse à alvéoles fermées et peu onéreux (15/20€), en passant par ceux qui se gonflent automatiquement lorsqu’on tire un cordon relié à la cartouche de gaz, à ceux qui se gonflent au moindre contact avec l’eau (attention aux « gamelles » au bord).
Certaines règles de sécurité nous concernent tous, elles sont indiquées sur cette page officielle.
Une des bases est d’éviter, tout simplement, de prendre des risques, de connaitre le limites de son matériel, mais surtout ses propres limites. Il est vrai que tant qu’on a pas été confronté de manière frontale à l’élément, et que la panique ne nous a jamais atteinte, il est difficile de savoir où elles se trouvent. La principale chose à avoir constamment à l’esprit, c’est que c’est l’eau qui est la plus forte, il suffit donc d’éviter de naviguer par gros temps, et encore une fois, avec un bateau en surcharge. Je ne souhaite à personne de sombrer corps et biens…
Sans être « paranoïaque » de la sécurité à tout-va, les expériences vécues dont on réchappe, nous forgent une « sagesse », et exacerbe notre « instinct de survie »… Il convient de le suivre dans ces cas là.
La vie n’a pas de prix, il faut juste savoir quel est son coût…
L’aventure, c’est ce que chacun d’entre nous devrait tenter au moins une fois dans sa vie pour repousser les limites de l’horizon et apprendre des hommes et des événements, afin de ne jamais se croire arrivé en ayant tout compris.
C’est un silence intérieur, qui, lorsque sont en jeux la vie et la mort, laisse la place à l’action spontanée dont la justesse décidera de l’existence d’un homme. C’est un frisson passionné, une détermination exaltante qui nous apporte la communion avec notre univers, permettant une évolution permanente et un bonheur instantané.Jeromine Pasteur